
Bonjour,
Bienvenue sur mon tout nouveau Blog.
Je me présente pour tous ceux qui ne me connaissent pas.
Je m'appelle Sidi Graoui. Je suis danseur et chorégraphe en danse dite "Contemporaine" et cela depuis 12 ans.
Je viens de m'installer à Clermont-Ferrand où j'ai créer AIR FOOD COMPANY, une association qui selon ses statuts "a pour but essentiel de créer, de produire, de promouvoir et de diffuser des spectacles chorégraphiques auprès d’un large public, en y intégrant ou non toute autre forme d’expression artistique (théâtre, art plastique, image, son…) pouvant servir la création".
Je suis actuellement sur le projet "36 heures de danse à Aurillac". Cette opération organisée de concert par le Théâtre de la Ville d'Aurillac dirigé par Jean-Paul Poeche et par La Manufacture (centre de formation aux métiers de la danse) dirigé par Vandetta Mathéa aura lieu les 22 et 23 février prochains. Je participe donc à cette manifestation qui pour sa première édition, se veut un regroupement de tous les chorégraphes de la région Auvergne. Je propose une conférence dansée le jeudi 22 février sur le plateau du Théâtre de la Ville d'Aurillac de 21 heures à 22 heures. Le vendredi 23 février, j'animerai un stage de danse contemporaine. C'est le premier évènement publique auquel je participe en Auvergne en tant que chorégraphe. Il s'agit pour moi de rencontrer les danseurs et chorégraphes régionaux, les partenaires institutionnels et bien sûr le public d'Aurillac.
J'ai manqué un premier rendez-vous avec ce public le 18 mai 2006. En effet je devais ce soir-là présenter ma dernière création. A(Bis) (le titre de la pièce) est une relecture chorégraphique du scénario de Marguerite Duras "Hiroshima mon amour". Ce spectacle à été créé le 22 Mars 2006 au Théâtre de l'Institut Français de Meknès au Maroc dirigé à l'époque par Pierre Raynaud. Après une création difficile, l'équipe que j'avais réuni autour de ce projet à complètement volée en éclats. Il m'a donc fallut annuler toutes les représentations qui devaient avoir lieu à la suite. Nous n'avons donc pas joué à Aurillac.
J'espérai pourtant que cela ne serait que partie remise. Jeudi prochain, le public d'Aurillac ne verra pas non plus un spectacle "complet" c'est-à-dire une oeuvre finie, construite autour d'un thème défini, avec une distribution complète, des lumières, des costumes et la magie du spectacle en plus. J'ai une heure à passer avec le public pendant laquelle je lui proposerai des petites séquences dansées que j'interpréterai et que je commenterai en essayant de faire réagir les spectateurs sur ce qu'ils auront vu. Et puis j'ai bien envie aussi de mettre le public en situation sur des éléments chorégraphiques très simples et peut être de composer une petite chorégraphie avec eux. Je n'en dis pas plus. Je laisse planer le suspens. Je vous raconterai tous ça à mon retour...
D'ici là et comme disait Mary Wigman : "Portons haut le Flambeau"...
À bientôt.
Sidi Graoui